Lundi 8 octobre 2012 à 22:30
La lumière du jour s'en va, les restaurants et les bars commencent à se remplir, les rues sont maintenant éclairées par les réverbères, les phares des voitures et les fenêtres des immeubles. Les couples partagent leur parapluie, les gens dans la rue commencent à se presser, la pluie s'intensifie petit à petit. Et moi je me sens tellement ridicule, minuscule face à cette agitation. Et j'aime ça. Je profite de ce moment, je marche lentement en traversant la ville, la tête dans les nuages, je fais attention à tout et en même temps à rien.
J'ai l'impression qu'en arrivant au bout du chemin je les verrai. Parce que j'avais l'habitude de les retrouver où que j'aille. J'esquisse un sourire puis je me rappelle qu'ils ne viendront pas cette fois. La même excuse que pour toutes les autres fois depuis plus d'un an. On s'est tellement de fois vanté de notre relation, tous les gens qui étaient jaloux de nous, de notre amitié. Je crois toujours que celle-ci est éternel et que nous ne nous quitterons jamais vraiment. Mais ce n'est plus pareil maintenant. Nous étions comme une personne réuni, l'un ne pouvant vivre sans l'autre, on ne se quittait jamais. C'était magique. C'était la meilleure période de ma vie. Et j'espère qu'un jour on reconnaîtra ça. Qu'un jour nous aurons notre petit chez nous, avec tout ce à quoi on a toujours rêvé, et peu importe le temps que ça prendra.
Je vous aime. Vous me manquez à un tel point qu'il n'est plus possible de l'exprimer par des mots. Vous me manquez chaque jour, chaque nuit, chaque week-end où nous pourrions être ensemble et que nous ne le sommes pas. Je vous aime.
Triste fatalité,
